Hippocrate est considéré comme le père de la médecine.
Né vers -460 sur l'île grecque de Cos (Kos), il et est devenu un célèbre médecin et professeur de la médecine.
Sa devise est « avant tout, ne pas nuire » (primum non nocere, en latin). Il est considéré comme le premier médecin occidental à avoir clairement séparé l'exercice de son art d'un contexte religieux et à avoir intégré la Nutrition comme "méthode" indispensable au maintien de la Santé.
La Nutrition peut être définie comme la Science qui analyse les rapports entre l’apport d’aliments et la Santé.
Quant à la Diététique, elle y intègre une dimension culturelle, sociale, éducationnelle, liée aux pratiques alimentaires.
On nommera donc, la Diététique, la science de l'alimentation équilibrée en regard à ces différents aspects.
La diététique est appliquée, de facto, dans presque toutes les cuisines locales du monde.
Le couscous, par exemple, associe féculents (glucides), fibres (quatre légumes), viande (lipides et protéines) et est souvent accompagné de lait caillé (calcium).
Le système digestif de l'Homme a très peu évolué depuis des milliers d'années...
Selon une thèse d'un Naturopathe américain, le Docteur Peter J. D'Adamo, chaque personne devrait adapter son alimentation en fonction de son groupe sanguin A, B, AB ou O.
D'après lui, chaque groupe sanguin correspondrait à un patrimoine génétique d'origine ethnique différente, par conséquent à un métabolisme propre à chacun, suivant le mode de vie de ses aïeux.
-Pour une personne de groupe sanguin O, il serait recommandé d'adopter un régime riche en protéines (particulièrement la viande rouge).
-Pour une personne de groupe A, il faudrait préférer les légumes et les fruits à la viande et aux laitages.
Les groupes B et AB quant à eux, ne devraient pas adopter de régime particulier (le groupe B nécessiterait cependant un apport modéré en poulet et le groupe AB en viande rouge).
Personnellement, je voudrais insister sur la physiologie de la digestion et sur le respect de ses règles de base.
Je voudrais aussi souligner deux autres aspects essentiels que sont, le social, et la notion de plaisir...
Le social dans le sens que, quelques soient les habitudes que nous avons ou sur lesquelles nous tentons de nous aligner, il est impératif de respecter l'aspect de convivialité et de partage.
Pour exemple et pour reprendre (en substance) une phrase toute simple de Robert Masson, célèbre Naturopathe français et ex chargé de cours à la Fac de Naturopathie de Bobigny (Paris XIIIème) :
"Mieux vaut manger "chimiqué" avec des Amis que ses carottes rapées, seul chez soi !"
Nous mangeons aussi de manière émotionnelle, guidé par nos sensations, notre ressenti...
La modification du contenu de notre assiète aura donc, si elle n'est pas "intégrée" et volontaire, une répercution certaine sur notre comportement.
Gageons que cet aspect soit considéré, lors de toute action visant à améliorer notre bien-être, par les praticiens cherchant à préserver, voire potentialiser notre capital Santé !
Enfin, manger doit être et rester un plaisir !
Je citerai à ce titre, le célèbre Brillat-Savarin, à qui l'on doit le livre
"La Physiologie du Goût"...
Jean Anthelme Brillat-Savarin, né le 1er avril 1755 à Belley et mort le 1er février 1826 à Paris, est un illustre gastronome français, qui fut, toute sa vie, un épicurien, au sens proprement philosophique du terme.
Le succès dépassa toute attente. À peine le livre avait-il paru qu’on le plaçait à côté des Maximes de La Rochefoucauld et des Caractères de La Bruyère : « Livre divin, écrivait Hoffmann, qui a porté à l’art de manger le flambeau du génie. »
Dim 25 Nov - 19:07